Le Maroc devrait remplacer les dispositions floues et vagues du Code pénal et dépénaliser les délits liés au dépassement des « lignes rouges », selon la récente soumission conjointe des parties prenantes au processus d’Examen Périodique Universel de l’ONU par Freemuse et Racines – deux organisations de la société civile défendant la liberté artistique au Maroc et dans le monde…
COPENHAGUE / CASABLANCA, 17 octobre 2016 | Le Maroc accueille souvent des festivals de musique et d’autres événements culturels qui attirent les artistes et les louanges de la communauté internationale. Mais il y a un revers à l’appui du Maroc à la vie culturelle. Les artistes qui outrepassent les «lignes rouges», qui sont vaguement définis, à savoir nuire à la monarchie et à l’islam, le sexe et la sexualité, ou «l’intégrité territoriale» (le Maroc défend sa souveraineté sur le Sahara Occidental), s’exposent à la persécution, à des poursuites et parfois à l’emprisonnement.
